Cet article répond à la première question du problème suivant (image ci-dessous) proposé par Ayoub Maths dans sa page sur Facebook. On pourra faire suite aux autres questions et donner leur réponses respectives aprés.
Les questions posées:
Réponse à la première et deuxième question:
Notons . Pour tout , il est très facile de prouver que , est un idéal de .
Démontrons que est un idéal maximal: L’application
est un morphisme d’anneaux; de plus est surjectif car si alors où est l’application constante . On a , donc d’après le théorème de l’isomorphisme et comme est un corps, l’idéal est maximal.
Inversement soit un idéal de et supposons que
Il en découle que pour tout il existe tel que , et par continuité de il existe ouvert de tel que:
On a visiblement et par compacité de , il existe tel que . Pour tout , on a et est un idéal donc , par suite . La fonction ne s’annule jamais car sinon on aurait tel que , donc on a:
et comme , il existe tel que , donc, en vertu de on a , ce qui est une contradiction avec , donc ne s’annule jamais et est un élément inversible de qui est dans l’idéal , donc .
On vient de prouver que le seul idéal de qui vérifie la condition est lui même, cela veut dire que tout idéal propre de est contenu dans un certain avec . Si on suppose de plus que est maximal, alors compte tenu du fait que est maximal on a donc , ce qu’il fallait démontrer.